Nephro World Cup : Brésil – Suède
L’article du Brésil, par notre Envoyée Spéciale Lucile Figueres :
L’article de la Suède, par notre envoyé spécial Côme Bureau :
La Suède jette un pavé dans la marre et remet la balle en jeu. Au programme étudier les lignes directrices, véritable plan tactique d’observance aux résultats des patients sur un échantillon représentatif de patients. Objectif 3 points. Sans Zlatan serait ce possible ?
Les deux principales variables qui augmentent les années-patients sont l’augmentation de l’albumine sérique au-dessus de 35 g / L (904 années-patients) et la réduction de l’utilisation du cathéter à moins de 10% (837 patients-années). Si tous les patients suédois en dehors des lignes directrices atteignaient les six niveaux cibles, on estime que 2 587 années de vie pourraient être atteintes au cours des cinq prochaines années. Les 83,1% des patients se plaignent de deux à quatre des six indicateurs, seulement 3,5% des patients se conforment à moins d’un objectif de pratique.
Encore du travail pour la qualification.
L’oeil de l’expert, par Dominique Guerrot :
Voici que s’avance mon favori ! La Suède présente une belle et large étude de registre s’intéressant au devenir des patients hémodialysés en fonction du fait qu’ils soient ou non dans les cibles DOPPS pour 6 critères de « qualité » des soins classiques.Zlatan n’étant pas en Russie, il est probablement aux manettes du projet. Les Brésiliens s’attaquent eux à un concept sympa, bien que mille fois visité, sur la manière d’approcher la natriurèse des 24h. Comme Neymar, ça parait très joli, mais comme Neymar et le PSG, dès qu’on frotte un peu ça s’effondre. Ils ne feront pas le poids face aux Suédois !